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[ Du 18 au 25 mars 2023 JOURNÉES DE LA SCHIZOPHRÉNIE]

Les maladies mentales concernent de près ou de loin 1 Français sur 5. Pourtant les Français ont une méconnaissance sur la schizophrénie.

Rejet, violence, discrimination, peur de la contagion, pitié ou simple gêne… les personnes souffrant de maladies psychiques ne laissent pas indifférent.

Dites le mot schizophrène à un manager ou recruteur, sur un CV ou lors d’un entretien, souvent la candidature sera écartée malgré les compétences de la personne.

L’insuffisance de prévention et d’information est à l’origine de l’ignorance et des préjugés.

Quelques idées reçues …

1️⃣ Les personnes atteintes de schizophrénie sont dangereuses.

Les représentations sur la maladie mentale sont nombreuses et relayées par les médias (faits divers, journal télévisé, cinéma, etc). Aussi, la maladie mentale est très souvent associée à la folie, la violence et donc la peur.

C’est oublier que les personnes en situation de handicap psychique sont d’abord des personnes vulnérables et que leur violence, si elle existe, est couramment tournée contre elles-mêmes. Par ailleurs, de par leur fragilité et leur vulnérabilité, elles sont majoritairement victimes de la maltraitance ou de la violence des autres.

2️⃣ Les personnes atteintes de schizophrénie ne peuvent pas travailler.

Le handicap psychique se caractérise par sa variabilité dans le temps. Certaines personnes, avec un traitement et un suivi adapté, peuvent avoir une vie sociale et professionnelle.

D’où l’importance de ne jamais considérer une situation comme définitive et d’être vigilant sur l’accompagnement dans la durée. Un salarié peut déclarer une maladie au cours de sa carrière. Il peut au « moment T » ne pas avoir besoin d’aménagement de poste, mais par la suite avec l’aggravation des troubles nécessiter cette aide, les démarches de maintien en emploi seront alors plus que nécessaires.

Le travail est un élément essentiel à leur réinsertion sociale ainsi qu’à leur rétablissement.

3️⃣ Elles ont un retard mental

La schizophrénie n’altère pas les capacités intellectuelles mais plutôt la mise en œuvre de ces capacités. De ce fait, les troubles peuvent perturber les fonctions cognitives comme l’attention, la mémoire, l’apprentissage et la compréhension.

Vous l’aurez compris pour lever les préjugés, tout doit commencer par une démarche de sensibilisation et d’information en entreprise et dans la société au sens plus large.

✋STOP aux idées reçues !
On peut être schizophrène et avoir une vie socioprofessionnelle.

Etre en situation de handicap ne signifie pas être incompétent, il est bon de le rappeler.

Ensemble désintégrons les préjugés !

 

 

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